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SFO Société Française d’Orchidophilie de Poitou-Charentes et Vendée. Cette rubrique vous donne accès à la cartographie par espèce des Orchidées de Charente. Dernière mise à jour : 13 mars 2012.

SFO Société Française d’Orchidophilie de Poitou-Charentes et Vendée. Cette rubrique vous donne accès à la cartographie par espèce des Orchidées de Charente (16) Dernière mise à jour : 13 mars 2012

 
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En régression très marquée depuis un siècle, l’Orchis punaise ne se trouve plus que dans de rares prairies naturelles, sur sol neutre.

Proche d’Anacamptis coriophora subsp. coriophora, cette orchidée nettement calcicole affectionne des pelouses plus rases et plus sèches.

Anacamptis laxiflora est l’hôte des prairies humides. Cette très élégante orchidée peut s’y trouver en populations très imposantes.

Indifférent à la nature du sol, l’Orchis bouffon fleurit en mars avril sur différents types de prairies.

Proche d’Anacamptis laxiflora, Anacamptis palustris préfère les stations nettement plus humides et fleurit quinze jours plus tard.

Anacamptis pyramidalis est très commune dans toute la région. Cette petite orchidée peu variable forme souvent des populations très denses sur les pelouses mésophiles.

La troisième espèce de Céphalanthère présente en France est très rare en Poitou-charentes, et localisée presque exclusivement au nord-est de la Région.
Strictement calcicole, on peut la rencontrer le long de certaines lisières.

Cephalanthera longifolia est une espèce très voisine mais un peu plus robuste que Cephalanthera rubra. Elle pousse dans des sous-bois un peu plus ombragés.

Considérée à juste titre comme l’une de nos plus élégantes orchidées indigènes, la Céphalanthère rouge prospère dans les sous-bois et le long des lisières, sur substrat calcaire.

Superbe orchidée aux robustes hampes surmontées d’une inflorescence rouge très dense. Peut former de grandes populations dans les prairies les plus humides et les marais alcalins.

Très proche de D. maculata, Dactylorhiza fuchsii s’en distingue par une inflorescence conique peu dense, et par son exigence de substrats nettement alcalins.

Dactylorhiza incarnata est une Orchidée caractéristique des prairies inondables. Ses populations peuvent se révéler importantes. Elle s’est considérablement raréfiée depuis un quart de siècle.

C’est une plante élancée qu’il est souvent bien difficile de différencier de D. fuchsii et de D. ericetorum. Dactylorhiza maculata pousse dans des milieux humides neutres à légèrement acides, plutôt à mi ombre.

Cette espèce, longtemps assimilée au type Dactylorhiza maculata se rencontre fréquemment dans les landes hyper-acides et se reconnaît à ses fleurs très pâles discrètement ponctuées.

Dactylorhiza viridis est une petite plante discrète qui passe facilement inaperçue et peut être rencontrée, de façon disséminée, dans les prairies humides.

Epipactis helleborine est une Orchidée forestière, souvent de grande taille, qui préfère les lisières mais ne dédaigne pas une ombre plus soutenue.

La petitesse des feuilles et des fleurs, leur couleur peu attractive expliquent que cette orchidée soit difficile à repérer. Les hêtraies calcicoles et les chênaies pubescentes constituent ses milieux préférés.

Son port plus grêle et son inflorescence lâche font partie des caractères qui le différencient Epipactis muelleri d’Epipactis helleborine, avec lequel il est parfois confondu. Il fleurit néanmoins plus tôt et exige des milieux plus ensoleillés, toujours sur calcaire.

Epipactis palustris est une très belle orchidée des zones marécageuses. Il peut former de très grandes colonies, mais est particulièrement menacé par l’assèchement et le mise en culture de ses biotopes traditionnels.

Gymnadenia conopsea est une Orchidée plutôt calcicole assez largement répandue du fait de son adaptabilité à des milieux sensiblement différents, aussi bien coteaux secs que prairies humides, voire terrains marécageux.

Gymnadenia odoratissima est devenu rarissime en Poitou-Charentes du fait de la disparition des biotopes favorables, à savoir les affleurements marneux les plus humides ou les prairies marécageuses.

Fleurs à éperon court et pointu, rarement plus long que l’ovaire. Plantes graciles sur friches marneuses pauvres et rases.

Himantoglossum hircinum est une grande et belle orchidée calcicole qui colonise l’ensemble des milieux ouverts, qu’ils soient naturels ou assez fortement anthropisés.

Plante apparaissant occasionnellement en Charente, à la faveur du réchauffement climatique, de l’importance de la circulation de retour du milieu méditerranéen, voire de transplantations sauvages.

Limodorum abortivum est un Orchidée très spectaculaire, saprophyte et strictement calcicole, qui se rencontre dans les sous bois clairs et le long des lisières.

Le limodore de Trabut, ou Limodore à éperon court, se différencie de L. abortivum par son port et certaines caractéristiques florales. Il est surtout beaucoup plus rare et plus thermophile.

La Neottie nid d’oiseau est une plante saprophyte qui apparaît, généralement en petites colonies, dans des boisements divers et s’accommode d’une ombre assez soutenue.

La listère ovale est une Orchidée très fréquente et largement ubiquiste qui colonise toutes sortes de boisements mais qui se rencontre aussi dans les pelouses.

L’Orchis brûlé est une gracieuse petite orchidée des coteaux marneux, fréquemment présente aussi dans les prairies peu humides.

En juin, l’Ophrys apifera peut être observé dans toute la région, aussi bien sur calcaire que sur substrat neutre ou même légèrement acide.

Ophrys araneola est souvent la première orchidée qui s’épanouit, au sortir de l’hiver, sur les coteaux calcaires régionaux.

Proche de l’Ophrys araneola, avec lequel il présente souvent des formes de transition, Ophrys aranifera apparaît un peu plus tardivement, sur les mêmes biotopes.

Cette micro-endémique très tardive vit sur les entablements calcaires à pelouse pauvre et rase.

Ophrys forestieri est une espèce méditerranéenne très précoce des coteaux calcaires les mieux exposés, qui compte une seule station connue en Poitou-Charentes.

Cette espèce est rare en Charente, entièrement dominée par Ophrys scolopax.

Ophrys insectifera est une très belle orchidée, au port élégant et aux petites fleurs délicates, largement répandue sur terrain calcaire : coteaux plus ou moins ensoleillés, lisières, mais aussi sous-bois clairs.

Ophrys lutea est une espèce méditerranéenne calcicole, qui exige un milieu très bien ensoleillé et sec, voire aride.
Sa progression régulière vers le nord ouest s’est vérifiée régionalement au cours des deux dernières décennies.

Ophrys passionis est une plante de répartition méditerranéo-atlantique proche d’O. aranifera qui fleurit en mars-avril sur les pelouses rases bien exposées.

Espèce décrite de Poitou-Charentes, en 1994, qui se différencie d’Ophrys scolopax par une floraison plus tardive (fin juin à début septembre parfois) et des fleurs de très petite taille. Ophys santonica affectionne les pelouses mésophiles et certaines lisières.

Ophrys de distribution méridionale, calcicole, présent dans toute la moitié sud de la Région. Ophrys scolopax est parfois très abondant sur les pelouses mésophiles.

Ophrys speculum est une Orchidée strictement méditerranéenne qui compte parmi les plus belles de la flore nationale et s’aventure parfois sur les pelouses thermophiles du centre-ouest.

L’Ophrys funèbre est une Orchidée discrète, de distribution méditerranéo-atlantique, que l’on peut rencontrer aussi bien dans les prairies de fauche que sur certains coteaux
nettement plus secs.

Plante rare en Charente et très localisée sur substrat gypseux.

L’Homme pendu est une espèce calcicole, qui peut être abondante lorsque les conditions lui conviennent.

L’Orchis mâle est très fréquent et abondant sur tous les substrats neutres à acides. Il peut occuper certaines pelouses mais surtout les lisières, les clairières et les bords de routes.

Orchis militaris forme des colonies plus ou moins importantes en mai, sur des pelouses mésophiles pas trop sèches.

L’Orchis pourpre est commun sur tous les terrains calcaires, des coteaux les mieux ensoleillés aux sous-bois parfois assez sombres.

Cette orchidée protégée en Poitou-Charentes peut former d’importantes colonies sur les pelouses un peu ombragées, mais se révèle rare en dehors de la bordure nord-est de la Région.

Nettement moins abondante que P. Chlorantha, cette orchidée plus grêle affectionne des stations un peu plus acides et surtout plus humides.

Largement répandu sur terrain calcaire, quel que soit le biotope, coteau, prairie ou sous bois, l’Orchis verdâtre est l’un des plus communs de la région.

Serapias lingua est une plante assez variable poussant en colonies parfois considérables et adaptée à tous types de milieux (pelouse, prairie…calcaires, neutres ou acides) à condition qu’ils soient suffisamment humides jusqu’à la floraison en avril-mai.

Cette orchidée méditerranéo-atlantique, protégée au niveau national, est caractéristique des prairies humides du littoral.

Serapias vomeracea est une Orchidée méditerranéenne rarissime en Poitou-Charentes où elle se situe à la limite septentrionale de son aire de distribution. Elle affectionne les prairies ou les coteaux marneux, toujours sur sol humide.

Très gracieuse petite plante qui clôt la saison orchidophile, de fin août à mi octobre. Parfois très abondante dans ses stations, Spiranthes spiralis n’est pas facile à repérer parmi les graminées sociales des pelouses.