OPHRYS passionis
Ophrys passionis est bien implanté tout le long de la Façade Atlantique. Sa présence fréquemment évoquée vers l’intérieur des terres, en Charente, Deux-Sèvres et Vienne reste controversée.
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Ophrys passionis
SENNEN ex J. & P. DEVILLERS-TERSCHUREN 1994
Ophrys sphegodes subsp. garganica NELSON 1962
Ophrys de la Passion |
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Oublié depuis plus d’un siècle, l’Ophrys de la Passion a été remis sur le devant de la scène en 1994 par P.Delforge. Il a été depuis observé dans tout le Midi de la France ainsi que le long des côtes atlantiques, jusqu’au Morbihan. Il s’est même révélé particulièrement abondant dans certaines zones du littoral, comme en Haute Saintonge, dans l’Île de Ré et d’Oléron, où il a été jusque-là confondu avec Ophrys sphegodes, lequel est plutôt présent dans l’intérieur des terres.
Son aire de répartition semble s’étendre et lorsqu’il cohabite avec les Ophrys araignée et petite araignée, de nombreux individus présentent des caractères intermédiaires, et il est bien difficile de leur attribuer un nom.
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L’espède se différencie d’Ophrys sphegodes, principalement par la couleur sombre, brun-rougeâtre et concolore du labelle et de la cavité stigmatique, par l’absence de gibbosités, et par les pétales grands, larges, à bords ondulés, souvent teintés de jaune-orangé ou de pourpre.
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Accéder à l’ensemble des espèces présentes en Poitou-Charentes et en Vendée en allant dans les articles associés, en bas de page.
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