Mercredi 31 mars 2010 Les épis sporangifères de la grande prêle. (Equisetum maximum) |
Envoi de Jean-Pierre Ring |
Rencontre quelque peu insolite avec ces plantes d’un autre âge. Nul ne peut rester indifférent devant l’originalité et la curiosité de ces plantes sorties tout droit des paysages paléogéographiques du carbonifère. Il s’agit là des épis sporangifères de la grande prêle (Equisetum maximum), plante sans fleurs mais qui au contraire se reproduit par des spores, à la façon des fougères. Les organes chlorophylliens de la plante apparaîtront plus tardivement. |
Photographies : Jean- Pierre Ring Archigny - Vienne (86) 31 mars 2010 |
L’ épi sporangifère porte des rangs d’écailles fertiles pentagonales, sous lesquelles pendent les sporanges
contenant les spores. Ces dernières, disséminées donneront comme chez les fougères de miniscules plantules chlorophylliennes sans racines, ni tiges ni feuilles, semblables au thalle d’une algue et appelées de ce fait des prothalles. Ce sont ces derniers qui assureront la reproduction sexuée et redonneront de ce fait naissance à de nouveaux pieds de prêle. Photographies : Jean- Pierre Ring |
On reconnaît sur la photo ci-dessous les pieds séchés des organes chlorophylliens de l’année précédente. Comme on peut le voir, la plante est faite d’une succession d’articles portant à chaque noeud une collerette foliacée d’où émergent des rameaux secondaires de même structure. |
Photographies : Jean- Pierre Ring Archigny - Vienne (86) 31 mars 2010 |
Voir les organes aeriens chlorophylliens de la grande prêle (Equisetum maximum) |