LA MACULE DES OPHRYS par J-P RING |
Cette rubrique sur la macule des Ophrys reprend les idées directrices d’une publication que j’avais faite dans le Bulletin 2002 de |
PREMIERE PARTIE A la recherche d’un plan fondamental d’organisation de la macule chez Ophrys aranifera |
Le polymorphisme outrancier des Ophrys et en particulier d’Ophrys aranifera m’a longtemps hanté et désarçonné. Comme beaucoup sans doute, je cherchais à utiliser la macule, pour en faire un caractère discriminant, en particulier pour trouver par ce biais la faille qui me permettrait d’éclater ce bloc si polymorphe et si complexe qu’est celui d’Ophrys aranifera, et établir dans la foulée des limites plus pertinentes avec Ophrys araneola, Ophrys passionis si controversé dans la Vienne, ou encore plus récemment Ophrys argensonensis. Les quelques images choisies au hasard dans ma collection de photos rendent compte de ce polymorphisme de la macule chez Ophrys aranifera, dont l’organisation hétéroclite ne semble obéir à aucune règle. |
Fig. 1 La macule d’Ophrys aranifera présente un polymorphisme extrême et ne semble pas construite sur un plan d’organisation défini. |
La prise en compte des caractéristiques de la macule, devant un tel foisonnement de formres, m’avait amené à dresser le portrait robot de plus de 500 échantillons que j’ai regroupés dans des tableaux pour tenter d’en détecter une logique d’organisation.. |
Fig. 2 Exemples de tableaux illustrant la silhouette des macules d’Ophrys aranifera et traduisant de possibles regroupements de formes proches. |
C’est au cours de ce travail de Bénédictin que m’est subitement venue l’intuition que la macule des Ophrys n’était en fait que la répétition un nombre défini de fois d’un même motif de base. |
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