Quelques orchidées de Turquie
Les plantes que vous allez découvrir dans les pages qui suivent ont été photographiées lors d’un voyages effectué par F. & J. Potiron du 9 au 24 avril 2013 dans la région d’Antalya, c’est à dire en Turquie méridionale.
Cette région se caractérise par une frange côtière entièrement tournée vers le tourisme de masse à l’arrière de laquelle, on arrive très rapidement sur les contreforts de la montagne. Les villages y sont relativement espacés, et, où la vie est orientée vers l’élevage des chèvres et l’exploitation forestière. |
Il n’est pas rare de croiser un troupeau de plusieurs centaines
de têtes au détour de la route.
Le secteur que nous avons choisi est principalement situé dans une vallée reliant Antalya à Konya. Cette vallée marque la séparation entre les massifs du Taurus occidental et du Taurus central, elle est orientée nord-sud et les sommets que nous voyons de part et d’autres qui culminent de 1500 à 2900 mètres sont encore enneigés, ce qui n’empêche pas les lauriers rose d’être en pleine floraison au fond des vallées.
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Le massif du Taurus central
La route de Selge bordée de lauriers roses
Cette région où se rejoignent quatre provinces antiques : la Pamphylie, la Cilicie, l’Isaurie et la Lycaonie, est aussi dotée d’un riche patrimoine archéologique qui témoigne d’un riche passé. Ces sites, souvent abîmés par le temps, les séismes et l’homme, n’en restent pas moins intéressants par leur histoire et restent aujourd’hui un émouvant témoignage des occupations successives à travers les siècles. Leur implantation dans des cadres grandioses, vaut, souvent, à elle seule, une visite.
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Side - L’agora
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Quelques images du quotidien
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En montagne, une femme ramenant des branchages
pour nourrir le bétail.
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Sur le bord de la route, une femme prépare le gözleme qu’elle vendra aux voyageurs de passage (grande crêpe fourrée aux épinards ou aux pommes de terre)
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Maison traditionnelle que l’on rencontre encore
dans certains villages de montagne.
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Une femme travaille, dans la rue, à la réalisation
d’un tapis de soie.
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Sur la carte ci-dessus, est représenté le secteur visité. Pour nous qui sommes habitués à certains types d’habitats susceptibles d’accueillir des orchidées, nous avons été surpris, les premiers jours, de ne rien trouver sur de magnifiques pentes à pelouse rase. Nous avons donc recherché les cimetières et les sous bois clairs qui, les uns comme les autres ne manquent pas et où l’on trouve toujours quelques orchidées. Les cimetières sont très souvent embroussaillés ce qui laisserait penser à une forme d’abandon, néanmoins il convient d’y respecter les résidents des lieux car, pratiquement toujours, il est certaines tombes qui sont entretenues.
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