Entre Cordillère et Amazonie - L’Equateur - Par Jean-Claude Jude et Liliane & Henri Biron. (4)
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ENTRE CORDILLERE ET AMAZONIE
L’EQUATEUR
du 20 Février au 7 mars 2010
Jean-Claude Jude
Liliane et Henri Biron |
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Mercredi 24 février
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Après un nouveau passage à Otavalo, nous nous dirigeons vers l’Ouest en direction de Selva Alegre. Après la sortie d’Otavalo
nous passons devant une cimenterie "Lafarge" qui paraît faire l’objet d’un trafic intense (parc de camions impressionnant) : la route se prolonge jusqu’à un col puis devient une large piste très fréquentée. |
Peu après le col (3412m) un 1er arrêt rapide pour voir sur une butte Epidendrum, Gomphichis, Stelis et Aa maderoi. A proximité, une équatorienne, accompagnée d’un jeune enfant, lave son linge à une source. En continuant sur la piste dont l’altitude reste supérieure à 3000m, les camions, dans leurs rotations entre une exploitation minière et la cimenterie recouvrent la végétation proche de poussière : nous y découvrons malgré cela des plantes intéressantes.
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Un 2ème arrêt face à une petite bâtisse (point de ravitaillement ?) : nous empruntons un sentier raide, sinueux et long, en contre-bas de la piste, mais la récompense est là avec Govenia, Restrepia, Specklinia, Lepanthes, Pleurothallis, Anathallis, Stelis, Oreophilus, Elleanthus, Acronia, Oncidium, Crocodeilanthe.
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Stelis
12h15 - arrêt pique-nique avec la confiture de Gilberto et Rubén ... Etonnement et plaisanteries ! |
Un peu plus loin, 3ème arrêt-orchidées et prospection de part et d’autre de la piste (avec la poussière !) pour voir Masdevallia, Maxillaria, Stelis, Prosthechea, Liparis, Porroglossum, Elleanthus, Epidendrum, Oreophilus et, pour certains "conquistadors" (pente très raide à gauche), Sobralia, Dracula felix. |
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Moucherolle vermillon (Photo. Liliane Biron) |
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Nous n’allons pas jusqu’à Selva Alegre : demi-tour vers Otavalo puis Cotacachi
où nous visitons le marché du cuir (le travail de cette matière est la spécialité de la ville) : étals proposant des ceintures, sacs, chapeaux.., aperçu des magasins "cuirs-chics" dans la longue rue piétonnisée, visite rapide (et personnelle) dans la bonne humeur d’un atelier de fabrication de chaussures. Retour au très coloré "Rancho Santa Fé".
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Jeudi 25 février
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Aujourd’hui nous quittons l’hémisphère Nord : le reste du voyage s’effectuera au Sud. Retour vers Quito
avec une nouvelle vue bien dégagée sur le volcan Imbabura puis sur une route secondaire parallèle, nous apercevons fugitivement entre les nuages, le sommet du volcan Cayambé
après la ville du même nom : avec ses 5790 mètres il constitue le point le plus haut sur la ligne équatoriale. A Pifo,
à l’Est de Quito, nous bifurquons vers "l’Oriente" en direction de Baeza
et l’Amazonie. |
Arrêt de 15 minutes au col de Papallacta
(4064m) pour le panorama des cônes volcaniques et du páramo au premier plan (végétation courte, tourbières) : après quelques pas, le déficit d’oxygène se fait sentir et rend la montée plus laborieuse... l’air est frais. |
Paramo - Col de Pappalacta |
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Reprise de la route et descente vers le village de Papallacta.
Peu avant ce village (3396m), nous abandonnons le car pour une marche d’approche vers le village par une large piste descendante (ancienne route) : prospection des bords sur quelques kilomètres avec Epidendrum, Cyrtochillum, Stelis, Acronia, Pachyphyllum, Elleanthus.
Déjeuner au restaurant ("trucha" ou "pollo" - truite ou poulet au choix).
A la sortie de Papallacta, dans une propriété privée et avec l’accord des occupants, nous admirons diverses orchidées et le spectacle d’une cascade de Cyrtochillum macranthum dans un arbre.
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Taurillon agile - Uromyias agilis (Photo. Liliane Biron) |
Peu avant Baeza (1922m), de chaque côté de la route Liparis, Chondrorhyncha, Epidendrum, Acronia, Ada, Maxillariella, Apoda-prorepentia, Pabstiella. A Baeza, où ont été vus vers des cascades Xylobium, Exalaria, Epidendrum, les hébergements à la "Casa de Rodrigo" sont variés et dispersés.
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Chondrorhynca hirtzii |
Liparis hirtzii |
Discussion pour une éventuelle modification du programme : Déplacement en canoës vers les musées indiens ou pas ? Pas de prise de position très nette : on verra demain ! |