OPHRYS suboccidentalis sp. nova Ring, Querré & Biron (2017)
Ophrys suboccidentalis est une espèce d’aspect araniforme nouvellement nommée (2017) répartie selon un axe méditerranéo-atlantique et présentant des caractéristiques héritées d’O. occidentalis, mais introgressé par O. aranifera et O. araneola.
|
OPHRYS SUBOCCIDENTALIS
sp. nova RING, QUERRE & BIRON (2017)
Ophrys de Saint-Loup |
|
|
|
Ophrys suboccidentalis est une plante robuste, haute de 20 à 25 cm et de 0.35 à 0.4 cm de diamètre à mi-hauteur de la tige. L’inflorescence est formée de 4 à 5 fleurs serrées au sommet de la tige. Les sépales sont vert clair, le supérieur égalant, voire dépassant la longueur du labelle Les pétales jaunâtres, à bordure ondulée sont réfléchis ou non vers le bas. Le labelle brun est largement marginé de jaune citron, une pilosité assez développée couvrant la face externe des gibbosités longe intérieurement la frange colorée du labelle. Le champ basal est majoritairement hétérochrome avec le labelle et la cavité stigmatique surbaissée, étirée latéralement. L’angle gynostème/labelle est fermé (55°) La rosette est formée de 5 à 7 feuilles oblongues de 5 à 6 cm de longueur et 1.5 à 2 cm de largeur pour les plus développées.
|
Ophrys suboccidentalis présente une extension qui s’amplifie au fil des prospections et s’étend à présent depuis la Vendée (Île de Noirmoutier) en passant par la Charente-Maritime, et l’Entre-Deux-Mers jusque vers l’Ariège, l’Aude et la Haute-Garonne. Elle affectionne les terrains marno-calcaires bien exposés sud/sud-ouest. |