L’Oncidium. Fiche de culture et de rempotage.
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Ce genre comporte plus de 700 espèces qui ont colonisé l’ensemble des forêts tropicales humides depuis la Floride et les Antilles jusqu’à l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud.
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Les espèces d’Oncidium sont très variées : certaines ont des pseudo-bulbes, d’autres pas. Certaines espèces ont des feuilles coriaces, d’autres des feuilles souples. La longueur des feuilles varie de 10 à 40 cm. selon les espèces. Les fleurs, très nombreuses, sont portées par de fines hampes florales qui peuvent atteindre plus d’un mètre de longueur. A chaque espèce est associée une période de floraison, mais une majorité fleurit entre l’automne et le printemps, d’autres peuvent fleurir plusieurs fois dans l’année.
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Chez certaines espèces, les fleurs sont parfois délicatement parfumées.
Beaucoup d’Oncidium sont utilisés pour l’obtention d’hybrides plus ou moins complexes. Ceux-ci sont en général d’une culture moins délicate que leurs parents. |
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- Eclairage : La majorité des Oncidium ont besoin d’une forte lumière tamisée, sauf en hiver. Mais en période de floraison une exposition à mi-ombre leur sera bénéfique. Les Oncidium commercialisés en jardinerie se cultivent bien en appartement et véranda pour autant que l’on respecte les principes énoncés ci-dessous.
- Hygrométrie : Une forte hygrométrie est nécessaire au bon développement des oncidium. En dehors des serres, il est conseillé de mettre les pots au-dessus de bacs remplis de billes d’argile que l’on maintient humides.
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- En période de forte chaleur on peut vaporiser le feuillage en veillant à ce qu’aucune gouttelette ne ruisselle dans le creux des feuilles, auquel cas il faut impérativement absorber cette eau avec un papier absorbant, au risque de voir pourrir la plante.
- Arrosage : C’est le point le plus délicat dans la culture des oncidium. Le substrat doit être maintenu humide, mais jamais saturé. Après chaque arrosage, veiller à bien égoutter les pots. Après le complet développement de la nouvelle végétation, arrêter les arrosages pendant environ un mois pour induire la formation des tiges florales. L’hiver, on réduira l’arrosage au stricte nécessaire pour éviter le flétrissement des pseudobulbes et des feuilles.
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Température : Une plage de température de 15 à 25 °C le jour et de 13 à 16 °C la nuit (voire 10°C pour certaines espèces) convient parfaitement aux espèces les plus courantes. Il est important d’observer un écart de température entre jour et nuit.
Fertilisation :
Vous pouvez apporter un peu d’engrais pendant la période de développement des jeunes pseudo-bulbes. Vous utiliserez pour celà de l’engrais spécial Orchidées que l’on trouve en jardinerie, en respectant la dose prescrite par le fabricant, à raison d’une application par mois.
Ventilation : votre plante a besoin d’air en mouement. Vous choisirez donc une zone de passage où vous la placerez, près d’une aération si celà est possible. On peut aussi avoir recours à un petit ventilateur piloté par un programmateur, et qui brassera par intermittence l’air de la pièce. |
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Celui-ci ne doit être envisagé que si le substrat commence à se dégrader.
Vous choisirez un pot de même taille que le précédent, voire la taille juste au-dessus si la plante est importante.
Disposer un lit de cailloux ou de polystyrène au fond du pot pour assurer un bon drainage (privilégier les cailloux qui vont lester le pot et le maintenir plus stable).
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Répartir les racines de la plante dans le pot et le remplir d’un mélange de fines écorces de pin préalablement humidifiées. Tasser légèrement en tapotant le pot sur votre plan de travail pourque le substrat se tasse de lui-même.
Oublier votre plante pendant quinze jours avant de reprendre les arrosages.
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