Retour à l'accueil du site de la SFO Poitou-Charentes et Vendée

SFO-PCV Société Française d'Orchidophilie de Poitou-Charentes et Vendée

AccueilOrchidées indigènesInventaire
EPIPACTIS palustris

Sans être banal en Poitou-Charentes et en Vendée, l’Epipactis palustris se rencontre parfois en populations très fournies dans les marais et les suintements des coteaux marneux.

Epipactis palustris   (LINNE) CRANTZ 1769
Helleborine palustris  (LINNE) CRANTZ 1769

Epipactis des marais
Orchidées de Poitou-Charentes et Vendée. SFO de Poitou-Charentes et Vendée. Cliquer ici pour accéder à la cartographie par département de cette espèce

J
F
M
A
M
J
J

A
S
O
N
D


Orchidées de Poitou-Charentes et Vendée. SFO de Poitou-Charentes et Vendée. Epipactis palustris. Orchidée indigène des prairies humides. Parfois en populations très denses, elle est néanmoins menacée dans son extension..

Alors que les zones humides détrempées commencent à s’assécher avec l’été qui arrive, les tiges violacées et pubescentes de l’
Epipactis palustris émergent avec quelques feuilles caulinaires embrassantes.
L’inflorescence lâche, accompagnée de longues bractées violacées, est formée de quelques fleurs pendantes qui sont sans nul doute les plus belles du genre. Les pièces du périanthe, gris verdâtre veinées de pourpre laissent apparaître un labelle assez long et finement coloré ; l’hypochile blanc strié de pourpre est flanqué de deux lobes latéraux dressés, avec à sa base deux crêtes jaunâtres nectarifères. L’épichile, aux bords crénelés, est nettement articulé par rapport à la partie antéririeure du labelle.
 Cet Epipactis, plutôt localisé en pleine lumière, se rencontre souvent en grandes colonies dans les dépressions humides des marais et les zones de suintement sur substrats alcalins, ce qui en fait une plante en sursis.


C’est le seul Epipactis dont l’hypochile n’est pas cupulaire. Le pédicelle très allongé et l’ovaire fusiforme sont pubescents et d’un vert teinté de violet. L’insecte visiteur ne peut se poser sur le labelle sans que l’épichile, articulé par rapport à l’hypochile ne se dérobe. L’insecte doit rester en vol stationnaire, augmentant ainsi la probabilité d’allogamie par un contact frontal avec les pollinies.

Page précédente : Epipactis muelleri Page suivante : Epipactis phyllanthes
 
Articles associés
13/02/2006 - ANACAMPTIS morio
13/02/2006 - CEPHALANTHERA rubra
13/02/2006 - EPIPACTIS muelleri
13/02/2006 - EPIPACTIS palustris
13/02/2006 - GOODYERA repens
13/02/2006 - GYMNADENIA conopsea
13/02/2006 - LIMODORUM abortivum
13/02/2006 - LIPARIS loeselii
13/02/2006 - LISTERA ovata
13/02/2006 - NEOTINEA maculata
13/02/2006 - NEOTINEA ustulata
13/02/2006 - NEOTTIA nidus-avis
13/02/2006 - OPHRYS apifera
13/02/2006 - OPHRYS aranifera
13/02/2006 - OPHRYS araneola
13/02/2006 - OPHRYS fuciflora
13/02/2006 - OPHRYS insectifera
13/02/2006 - OPHRYS lupercalis
13/02/2006 - OPHRYS lutea
13/02/2006 - OPHRYS passionis
13/02/2006 - OPHRYS santonica
13/02/2006 - OPHRYS scolopax
13/02/2006 - OPHRYS speculum
13/02/2006 - OPHRYS sulcata
13/02/2006 - OPHRYS vasconica
13/02/2006 - ORCHIS mascula
13/02/2006 - ORCHIS militaris
13/02/2006 - ORCHIS purpurea
13/02/2006 - ORCHIS simia
13/02/2006 - PLATANTHERA bifolia
13/02/2006 - SERAPIAS cordigera
13/02/2006 - SERAPIAS lingua
13/02/2006 - SERAPIAS parviflora
13/02/2006 - SERAPIAS vomeracea
13/02/2006 - SPIRANTHES spiralis