CHENILLES et autres larves d’insectes - Comparaison entre larves mélolonthoïdes : Ver blanc du Hanneton et larves de la Cétoine dorée.
PHOTOS NATURE ET BIODIVERSITE
COMPARAISON ENTRE LARVES MELOLONTHOÏDES
Ver blanc du Hanneton et larve de la Cétoine dorée
Envoi de Jean-Pierre Ring
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Il est très important pour le jardinier de savoir reconnaître la larve du Hanneton ou "ver blanc" de la larve de la Cétoine dorée. - La larve du Hanneton porte nuisance aux cultures, car rhizophage. - La larve de la Cétoine dorée est au contraire très utile pour le jardinier car elle participe au processus de décomposition du terreau en en assurant la fragmentation et la digestion partielle. Elle doit donc être préservée.
J’admets qu’il est difficile pour le non initié de reconnaître avec certitude ces deux larves mélolonthoïdes l’une de l’autre.
L’étude comparative qui suit devrait aider à les distinguer.
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Critères écologiques.
Larve de Hanneton
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Larve de la Cétoine dorée
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Vit sous terre dans le sol même pauvre en humus à proximité des racines et autres organes souterrains dans les pelouses, cultures potagères, jardinières.
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Vit spécifiquement dans les tas de compost et les composteurs ou dans les sols enrichis en humus.
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Critères anatomiques
Larve de Hanneton |
Larve de la Cétoine dorée |
- Tégument blanc jaunâtre - Segments thoraciques et abdominaux
très prononcés avec distinction très nette entre tergites (plaques dorsales) et pleurites (plaques latérales) - Plaques pleurales
sclérotinisées du segment prothoracique très peu marquées. - Pattes plus longues
finissant en palette tactile allongée. - Antennes à segments allongés
et paraissant donc plus longues - Soies des tergites thoraciques et abdominaux très rases. - Amas stercoral (excréménts accumulés au niveau des segments distaux de l’abdomen) très apparent. Le tégument y est particulièrement fin et les soies peu visibles. - Stigmates un peu plus petits et un peu moins visibles du fait d’un moindre contraste
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- Tégument d’un blanc laiteux plus pur. - Segments thoraciques et abdominaux
un peu moins en relief et mointre contraste entre tergites et pleurites.
- Plaques pleurales
sclérotinisées du segment prothoracique fortement marquées. - Pattes plus courtes à palette terminale courte. - Antennes à segments plus courts
et paraissant donc courtes. - Soies des segments thoraciques et abdominaux longues. - Amas stercoral nettement moins apparent mais néanmoins visible. Le tégument est plus uniformémént sclérotinisé et les soies longues très nettement visibles. - Stigmates plus gros avec un fort contraste avec la couleur générale du tégument.
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L’utilisation de ces critères recquiert une observation attentive, si possible à la loupe et peut paraître rébarbative et pas forcémént réalisable alors qu’on tient une pelle ou une pioche dans la main.
Mais je sais combien les jardiniers préoccupés par la biodiversité et le bon équilibre du sol de leur jardin tiennent à en préserver la faune et la biodiversité.
- Les larves de la Cétoine dorée pour les raisons évoquées doivent être impérativement préservées. - Pour ce qui est des larves de Hanneton à chacun de juger en fonction des circonstances du taux d’élimination à appliquer sans aller jusqu’à l’extermination en raison du maintien de la biodiversité.
Je conçois cependant que dans une jardinière à espace vital très limité on paratique l’élémination systématique sous peine de dégats importants.
Texte et Photos de Jean-Pierre Ring
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